«Ainsi, en l’état actuel des données, relier directement l’installation de la vidéosurveillance et la baisse de la délinquance est pour le moins hasardeux. Si l’on compare, par exemple, l’évolution de la délinquance de voie publique entre Lyon, qui a fortement investi dans ce domaine, et Villeurbanne, où la commune n’a pas souhaité s’y engager, on observe que la baisse est la plus forte dans la commune qui ne bénéficie d’aucune caméra de voie publique».
A Lyon aussi les caméras font « bing ». Pas pour la même raison qu’à Grenoble. Ce constat est extrait d’un rapport de la Cour des comptes de la région Rhone-Alpes sur la sécurité publique à Lyon depuis 2003. La guerre des mots autour de l’efficacité de la vidéosurveillance a déjà été maintes fois exposé ici. Déjà le fameux vrai-faux rapport d’impact qui avait fuité dans Le Figaro nous a bien chauffé les oreilles. Et ils y croient encore, au Figaro (cf leur carte des «villes encore réfractaires» ci-contre).
Comme on ne va pas se répéter, lire au sujet du fiasco lyonnais l’analyse de Laurent Mucchielli (12/7) et le billet de Bug Brother (28/7).
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