Après les slogans, les actes. «Aujourd’hui 1er mai, 10 heures du matin, place de la Gare. Il pleut. Peu de gens sont venus pour manifester. Peut-être 2 ou 3 milles personnes. Derrière le cortège de la CNT, une bonne centaine de personne forme un cortège festif et coloré contre la vidéosurveillance. Masques, perruques, confettis, nez de clown, instruments de percussions… (…).
C’est lorsque le cortège arrive à l’embranchement de Jean Jaurès et du cours Berriat que commencent véritablement les festivités. A cet endroit se trouve une des nouvelles caméras installées par la mairie. Très rapidement, les banderolles forment un cercle de protection autour de la caméra. Le cortège se place au milieu des banderolles. Une échelle est alors posée contre le poteau qui tient la caméra. Une personne monte alors avec un marteau. Il lui suffit de quelques coups pour que le dôme vole en éclat, et que la caméra qu’il contient se retrouve par terre. Aplaudissements et hourras partout autour !» (source grenoble.indymedia.org)
Une 2ème caméra dôme sera mise hors d’état de nuire dans la foulée. A la suite de la manif — dispersée avec violence, normal, qui mènera au moins un manifestant à l’hosto — une personne sera gardée à vue pour cette «destruction». La sabotage, c’est pas bien? Destruction de bien public, c’est dans le code pénal. Surveillance illégale et illégitime provenant d’une personne dépositaire de l’autorité publique, pas encore aussi clairement. CQFD. (cf nos billets sur le métro et le tramway parisien)